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Stratégie
BDFIL

La stratégie que je présente ci-dessous est issue d'une réflexion que j'ai menée pour BDFIL, autant aux niveaux de sa structure, de sa planification dans le temps que de sa programmation artistique. 

Une réflexion que je serais heureux de présenter au conseil de Fondation, d'en discuter, afin d'être en adéquation avec ses objectifs.

Prologue

La BD d’aujourd’hui est plurielle, hétéroclite et d’une créativité débordante. Sa vitalité artistique est sans précédent. Elle connaît une de ses périodes les plus fastes, les plus intenses, en tout cas sur le marché littéraire francophone (13% de croissance en 2017), et ce malgré la lente érosion de la lecture des livres en général.

 

Après l’âge d’or de l’après-guerre et ses périodiques Spirou, Tintin ou Pilote. Après l’implémentation dans notre culturelle générale des écoles prédominantes qu’étaient le gros-nez et la ligne claire, et leur affranchissement pour créer la BD dite d’adulte dans les années 60. Après le flou identitaire des années 90. Nous voici depuis plus d'une décennie dans les années de la surproduction.

 

En 2012, année de la prolifération, le marché comptait plus de 5'500 nouveautés, soit 4'000 de plus que 10 années plus tôt. L’arrivée des mangas (aujourd’hui 1 bd vendue sur 2 est un manga), puis des comics n’y sont bien-sûr pas pour rien. Et la tendance est toujours la même.

 

Depuis que les éditeurs tirent à tout va, le marché s’est logiquement dispersé. Les séries marchent moins bien alors que les BD de genre, dont les romans graphiques, ont ouvert le marché à de nouveaux publics. Les femmes, autrefois lectorat sous-représenté, égalent aujourd’hui leurs homologues masculins. Sans oublier les BD jeunesse, toujours autant présentes et importantes dans les catalogues des grands éditeurs (les enfants jusqu’à 13 ans représentent 77% du lectorat BD en France).

 

La BD est définitivement un média populaire, mais c’est surtout un média confidentiel. Chacune chacun y trouvera un titre en adéquation à ses goûts et à ses envies. S’ils existent encore des titres qui fédèrent, beaucoup ne s’adresseront qu’à un lectorat de niche bien spécifique.

 

C’est là tout l’enjeu d’un festival BD comme BDFIL, réunir ces lectorats épars sous un emblème, celui de la BD, dans toute sa diversité.

Les 3 points-clés de la stratégie BDFIL

Afin de réunir ces publics éparpillés, qu’ils soient lecteurs assidus ou amateurs de BD, il est important de trouver des thématiques communes et rassembleuses pour la programmation (expositions, événements et concours) de BDFIL. C’est pourquoi, j’ai imaginé quatre ancrages BD qui permettront de définir la ligne artistique du festival.

 

Cette nouvelle approche artistique du festival ne pourra prendre toute son ampleur que si elle s’étale dans le temps (flèche rouge dans le schéma ci-dessous). BDFIL ne devra pas seulement être le festival d’un week-end s’il tend à positionner Lausanne comme pôle de référence en matière de BD.

 

Pour créer et réaliser cette stratégie, la priorité est de partir sur de nouvelles bases, saines et solides. Consolider les charpentes administratives & financières, humaines, promotionnelles et techniques de BDFIL assurera au festival sa pérennité.

Pour découvrir ma stratégie, veuillez balader votre curseur sur le schéma ci-dessous.

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Schéma stratégie BDFIL

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